L’autisme
Que peuvent signifier les techniques thérapeutiques crâniosacrées dans le cas de l’autisme ?
En faisant l’inventaire des centaines de cas déjà traités, il en ressort que l’autisme est fréquemment précédé d’une période d’état fièvreux. Cet épisode fébrile apparaît généralement environ deux semaines avant que les parents s’aperçoivent de quelque changement de comportement. Toutefois, le temps qui s’écoule entre la fièvre et l’apparition des symptômes peut varier de plusieurs jours à plusieurs mois. Bien sûr, le temps écoulé entre les deux moments répertorié comme matériel de recherche dans le dossier médical dépend aussi des possibilités d’observation des parents, leur degré de négation et ainsi de suite. La fièvre peut être le résultat d’une infection virale, une réaction à une vaccination ou de toute autre cause. Toutes les données sont obtenues de parents interrogés tant aux États-Unis, au Canada qu’en Belgique. Chaque fois il est tenu compte de l’histoire des parents mêmes. Les enfants sont évalués à partir du système crâniosacré. Certains des schémas comportementaux observés chez les enfants autistes sont des tentatives pour corriger ou modifier des dysfonctionnements physiologiques et/ou anatomiques, qui s’avèrent provoquer des douleurs ou malaises. De beaucoup d’enfants autistes il est connu qu’ils se tappent la tête, mâchent leurs poignets ou leur pouce en profondeur, jusqu’à ce que la chair vive soit visible. Certains sucent avec une telle force le pouce que les dents de devant se déplacent. En fait, ce n’est pas tellement le pouce qu’ils sucent mais pressent plutôt le pouce avec autant de force contre le palais de la bouche.
Après que les corrections spécifiques nécessaires sont appliquées avec succès dans le système crâniosacré, il est constaté que ces comportements cessent spontanément. Apparammentl’enfant qui se tape la tête veut ainsi se libérer d’une force de compression dans le crâne qui est sérieusement douloureuse. Dès que la pression diminue, s’arrêtent les coups à la tête. Une telle compression passe depuis le front jusqu’à l’arrière du crâne juste au-dessus du cou.
Rafael était un garçon âgé de sept an, sévèrement autiste. Non verbal, très agressif et ayant peur des gens. Les nuits étaient très agitées avec peu de sommeil. Rafael était très excité la nuit et difficile à conforter. Les caractéristiques typiques du spectre autistique sont le manque de compétences sociales et de langue. En outre, il affrontait de graves difficultés motrices. Il lui était impossible d’imiter n’importe quelle action ou même de bouger de façon cohérente.
Les traitements avec les techniques thérapeutiques crâniosacrées devenaient son activité principale pendant quatre mois. Ensuite, une pause était décidée pour observer les changements que ce soit en mieux ou en pire. À chaque pause, était constaté que certains problèmes réapparaissaient. Après six mois de traitements CST, Rafael dormait la nuit d’un trait. La famille constatait qu’il était plus facile de le conduire au lit le soir. Alors qu’autrefois tous les soirs ils l’emmenaient en voiture pendant des kilomètres pour le rendre somnolent. Cela avait été leur routine du soir les sept premières années de la vie de leur fils. Maintenant Rafael commencait à suivre des instructions simples et il a utilisé cinq signes comme système de communication. Petit à petit, il formulait des mots, parfois reconnaissables. Cela était dû aux des traitements CST, malgré qu’il ait eu des exercices de diction depuis des mois.
Un autre changement remarquable eut lieu à l’école. Normalement, la tâche journalière du personnel consistait à empêcher Rafael à se faire mal lui-même ou à autrui. Maintenant, il était capable de participer au processus d’apprentissage. Ses attaques d’agressivité étaient réduites de 90 à 95 %. Les 5 autres pourcent demeuraient les moments de stress extrême, mais ceux-ci étaient de plus en plus exceptionnels.
Il y avait une progression distincte dans le contact visuel, le sourire et la bonne humeur. Rafael n’était plus que dix pour cent du temps excité ou indiscipliné. Il semblait évident que ces moments de stress étaient annonciateurs d’une maladie émergente ou d’inconfort quelconque. Les pleurs étaient devenus exceptionnel. Le père de Rafael, un scientifique, a indiqué vouloir continuer avec les traitements CST comme partie intégrale du programme de santé de Rafael.
(Équipe de recherche de Rafael : Susan Vaughan Katz & Jackie Kucharski)